Se connecter
Site officiel de la commune de Plourivo

Découvrir Plourivo

Accueil > Découvrir Plourivo > Histoire de Plourivo > Souvenirs du XXè siècle

Souvenirs

Les commerces

Les commerces liées à la restauration ont été beaucoup plus nombreux par le passé qu'aujourd'hui. En 1866, le recensement de la population a enregistré 6 patrons d'auberge. L'hôtel des voyageurs occupait l'angle de la place de la mairie et de la route de Quemper Guezennec.
A la place du garage, on proposait à l'époque des écuries. Les modes de transport ont considérablement changé. Qui oserait, de nos jours et malgré les changements récents de la circulation, discuter librement au milieu de la route?
Tous les bâtiments jouxtant la mairie ont appartenu à la famille Armez. Louis Armez les a cédés à la collectivité en 1917 pour répondre aux besoins publics qu'il prévoyait . Des commerces et services furent installés : La poste, l'hôtel restaurant de la place qui devint plus tard le restaurant Le Floch.

Une quincaillerie et une station essence occupaient la place de l'actuel bar de la mairie. Route de Pont Canon, se trouvait la boucherie Thérézien.

La maison dite « maison Lagadec », emplacement de l'actuel salon de coiffure, route d'Yvias, était un bar tabac tenu par la famille Le Varat.
Les hameaux n'étaient pas dépourvus de commerce. Chacun avait au moins un débit de boissons et il y eut même une épicerie à proximité de la gare de Lancerf. Dans les années 30, le restaurant Legrand se trouvait sur la route d'Yvias,

Les restaurants ont tous fermé les uns après les autres. Depuis, il n'y a plus de restaurant à Plourivo, les voyageurs ne s'arrêtent plus à l'hôtel...

Aujourd'hui, quelques commerces de proximité résistent encore à l'assaut des supermarchés.

Les écoles communales

Le bourg, Penhoat et Lancerf ont eu leurs écoles qui ont évolué au fil du temps. Au bourg, il y eut même une école privée. Regroupant les enfants de la commune, les écoles reflètent la vitalité et la jeunesse de sa population.

Jusqu'en 1883, l'école de Penhoat accueillait 70 élèves dans une pièce sombre et humide. En 1882, le conseil municipal présidé par M. Louis Armez vota la construction d'une école. Les nouveaux bâtiments furent mis eu service en 1884. En 1913, l'école fut érigée en école de hameau, Parmi les enseignants, M Libouban mourut au champ d'honneur durant la guerre de 1914-1918.

A la suite d'une pétition des habitants de Lancerf, le conseil présidé par Louis Armez vota la construction d'une école à Lancerf. La réception des travaux eut lieu le 24 mars 1912. A son ouverture, elle compta deux classes encadrées par les époux Le Merrer. En 1953, les effectifs diminuèrent pour tomber à 15 enfants scolarisés. Après une remontée dans les années du « Baby Boom », le nombre d'enfants diminua. L'école ferma au début des années 70. Vendue, elle fut aménagée en discothèque « L'encrier ». Aujourd'hui, c'est une simple résidence.

L'école des garçons, située derrière la Mairie, a été ouverte en 1885 après beaucoup de difficultés financières alors que la construction était proposée dix ans plus tôt. L'école des filles, en face de l'ancien presbytère,  date de 1880. Des débats sérieux eurent lieu pour attribuer la direction de l'école. Fidèle à ses convictions républicaines, le conseil vota une direction laïque et non religieuse malgré le soutien financier proposé par un généreux donateur.

En 1988, le groupement pédagogique est mis en place. Tous les enfants de la commune sont regroupés en fonction de leur niveau et non plus de leur lieu d'habitation. C'est ainsi que les enfants de maternelle sont accueillis a Penhoat alors que les enfants de primaire se retrouvent au bourg. Oubliés les blouses et les sabots des photos, l'école est aujourd'hui reliée au monde par Internet. L'accroissement de la population plourivotaine doit conforter les effectifs.

Le champs de courses

A l'époque où les tracteurs n'étaient pas aussi nombreux, les chevaux tenaient une place importante dans les activités agricoles et le transport. Mais le cheval était aussi une source de loisirs comme en atteste les documents sur le champ de courses.

Après avoir fermé, pour raisons de sécurité, l'hippodrome du champ de foire à Paimpol, la Commission des courses a décidé en 1908 d'installer le champ de courses sur les hauteurs de Plourivo. Les travaux sont importants : installation de la piste, construction des tribunes et des enclos. Pour faire face aux dépenses, des actions à cinquante francs furent émises. Leur intérêt serait calculé après le versement du loyer d'un montant de 300 francs.

Les prix d'entrée étaient les suivants :
Tribune : 2 francs,
Voiture à un cheval : 2 francs.
Voiture à deux. chevaux : 3 francs.

Pour intéresser les éleveurs et les commerçants au maintien de ces festivités, la société préconisa le porte à porte pour susciter des souscriptions volontaires. Comme en attestent les photographies d'époque, les courses étaient de véritables rassemblements auxquels on participait élégamment.

On peut remarquer aussi que le "drive in" américain existait déjà puisque certains spectateurs regardaient les courses depuis leur attelage. En septembre 1927 eurent lieu les dernières courses sur l'hippodrome de Pen Lan. L'hippodrome du champ de foire à Paimpol reprit du service à nouveau jusque dans les années soixante.

Le train à vapeur

La voie ferrée Guingamp Paimpol longe les rives du Trieux. Même si les voyageurs n'ont qu'une vision partielle des richesses communales, ils en perçoivent les plus beaux aspects.

Face à l'augmentation des échanges entre la région de Paimpol et le reste du territoire français, la ligne de chemin de fer s'est imposée. Déclaré d'utilité publique en 1881, sa construction s'acheva en 1894. Construite en voie métrique, elle fut convertie en voie normale pour simplifier la liaison avec k réseau national au niveau de Guingamp.

Longeant le Trieux et traversant le Leff, la voie nécessita de nombreux ouvrages d'art construits avec la pierre locale : le grès. Des essais furent organisés pour tester la solidité des viaducs. A l'origine, la commune était dotée d'une seule halte. La proximité du bac de Lancerf avait conduit à dénommer la gare Plourivo-Lézardrieux. Celle-ci était une gare importante notamment pour le fret. Elle fut appelée Gare de Lancerf après une pétition des habitants de Lézardneux soutenus par le Député Armez.

Le pont de Frinaudour enjambe le Leff et aurait été construit avec les pierres du chateau construit sur Quimper Guezennec. En 1896, le Ministre des travaux publics décréta la création de la halte de Frinandour.

En 1994, une troisième halte est inaugurée à Traou Nez pour desservir la Maison de l'Estuaire. Le train a vapeur céda la place aux autorails en 1972, non sans avoir provoqué de nombreux incendies dans les landes de Lancerf. Le dernier train de marchandises circula en 1992. En 1998, le train à vapeur reprend du service, mais pour cette fois faire découvrir aux nombreux touristes la richesse de nos paysage.

Même si elle ne fait que longer le territoire communal, la ligne de chemin de fer n'en demeure pas moins un atout pour la commune. Mode de transport sûr, elle est aussi un élément majeur pour le développement touristique.